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Alex M. Godefroid

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MessageSujet: [FLASHBACK] Have a good day - FT. WHITE JUNIOR   [FLASHBACK] Have a good day  - FT. WHITE JUNIOR Time-m10Jeu 28 Juil - 13:59


 C'est ça ouais, Toi non plus !  
Un petit groupuscule.  Des corps enchevêtrés. La sueur collée à la nuque et mes hanches qui se déhanchent. Les sons graves, rauques et granuleux ensorcellent mes esgourdes et j’inspire avec délice cette douce extase qui m’enivre. Eux, nous, moi. On ne forme plus qu’un. Malgré l’estrade qui nous brandit à leurs regards ensorcelés, médusés et passionnés. Ils s’agitent en masse, s’entortillant sauvagement tout en retrouvant leur état sauvage. Mes doigts passent sur les cordes, mon souffle rauque se fait de plus en plus difficile alors que crache les paroles de ma lyric endiablée. Les projecteurs m’aveuglent, la vie s’empare de moi. L’adrénaline qui ne me quitte jamais me donne une énergie ahurissante. J’ai l’avantage de ne pas avoir besoin de me droguer pour pouvoir me donner à fond. La douce parade s'achève sur une note grave et un goût délicieux de victoire. Chouette. Mes parents pourront plus me bassiner le crâne en me disant des balivernes lourdes du genre : «  Non mais, Alexandra, faut bosser là. T’as fais des études. Pourquoi t’es serveuse alors que tu pourrais vendre des parfums et faire pshit pshit toute la journée ? Hein, dis ? ». Bon. Je grossis un peu le truc, j’avoue. Mais franchement, faut pas déconner. Gratter sur ma guitare et beugler dans mon micro, ça c’est utile. Les gens sous l’estrade son complètement défoncés par ma came. Avec un parfum, à part crever l’œil d’un client, je vois pas ce que je peux faire. Je lâche un soupire contenté, comme après une partie de jambe en l’air, et je m’écrase hors de la scène pour me glisser dans les coulisses. C’était chouette, mais j’ai mon service à huit heures du matin. Il est minuit. Je vais ressembler à un putain de zombie.

« - Bon les mecs, que je balance par-dessus mon épaule en attrapant ma veste. Moi je me casse. J’ai des vieux à bourrer, demain.

- C’est eux qui vont te bourrer, si tu vois ce que je veux dire.

Ce gars-là, c’est Slash. Il a un sourire goguenard et les pics sur son crâne lui donne l’air d’avoir mis le doigt dans une prise de courant. C’est plus grave que ça en a l’air. Mais c’est un bon bassiste.

- Ah. Ah. Ah.

C’est tout ce que j’ai à dire. Je lui montre mon majeur en passant par la porte de derrière, extirpe mon bâton à cancer de ma poche et commence à allumer l’objet du crime. Putain que c’est bon. Je m’enfonce dans la ruelle, ma gratte dans le dos et la clope au bec. Je sais, c’est pas bien de fumer. J’en ai rien à foutre, de toute façon je préfère crever jeune et belle que vieille et sénile. Nan, attendez, pour la beauté on repassera. Jeune et souple. Voilà. Au moment où j’arrive à la sortie de la ruelle, je me prends les pieds par terre et manque de me casser la binette. Souple, j’ai dit ?

- Fait chier ! je râle en regardant ma cigarette totalement foutue. C’était ça ou ma gratte.

J’ai mis un temps fou à me payer cette merveille. Elle est à moi ce qu’une caisse est à un mec. Même si j’ai une caisse et que je l’aime tout autant. Les lois du sexisme marchent pas très bien avec moi. Je passe la main sur mon t-shirt, vérifie l’état de mon jean et sautille sur mes converses. C’était moins une. Je relève mon minois rassuré, prête à m’en allumer une autre. Sauf que ce que je vois en face de moi me rassure pas du tout. Genre, ce mec figé comme un animal prêt à bondir sur sa proie qui me surplombe de bien une tête et demi, et qui s’avance tout doucement. Qu’est-ce qu’il a ?

- … Euh, je peux vous aider ?

Grave erreur. La question lui arrache une drôle mimique en coin. Je dirais pas que ça ressemble à un sourire. Non, c’est plus comme un spasme nerveux très freaky. Il ressemble un peu à une chanson de Michael Jackson. C’est possible d’être aussi pâle ? Il avance, et moi je recule. Doucement, par peur de tomber sur le dos et d’abîmer ma guitare, même si elle est dans son étuis. Je serre la lanière entre mes doigts, déglutit un peu et lève ma clope devant son nez.

- Vous voulez fumer ?

Mais ce connard a pas l’air de vouloir coopérer.  Et c’est là que je le vois. Sa gueule difforme qui se contracte. Ses canines qui se rétractent. Son front commence à être couvert de bosses et ses pommettes gonflent de volume. Et ses yeux … Deux billes orangées aux iris feintées. J’en lâche ma cigarette et en ouvre la bouche, prête à gober une mouche.

- Vous … Vous avez un truc sur la ... que je fais en grimaçant, effectuant un cercle devant mon propre visage. Je voudrais pas vous vexer, mais on dirait une grosse allergie.

Et voilà que mon palpitant bat la chamade dans ma poitrine. J’ai le corps en vrac et les guibolles qui claquettent. C’est pas normal. Mon instinct me hurle de fuir. Je sais pas du tout ce qu’il a, ni ce qu’il veut. J’ai envie de prendre mes jambes à mon cou mais la trouille me paralyse. Pourtant, dès qu’il plonge sur moi, un hurlement de terreur à vous péter les tympans m’explose la gorge. C’est moi qui beugle comme ça ? Je m’étais encore jamais entendu ! L’autre accroche ses sales pattes sur moi et je m’agite comme une cinglée. Je l’insulte, je jure, je crache, je le repousse avec toute la force dont je suis capable et ça marche. L’autre valse sous mon talon levé en hauteur et fait un bond de trois mètres. Ca me laisse largement le temps de l’esquiver et de prendre la fuite. J’ai la trouille de ma vie et des larmes qui coulent au coin des rétines. Je vais me pisser dessus. J’ai pas du tout envie de me faire violer, alors je devrais bien laisser la nature me filer cette incontinence. Sauf que vue sa gueule, rien me dit qu’un petit pissou risque de le rebuter. Fait chier, fait chier, fait chier ! Alors que j’atteins presque la sortie de la ruelle, quelque chose m’agrippe par les cheveux et me tire brutalement en arrière. Je trébuche sur le dos, pile sur ma gratte couverte par un simple tissu. Je sens les réglages qui me rentrent dans le dos et l’asphalte qui me cogne le crâne.

Je suis foutue. Définitivement foutue. J’avais bien dit à mes parents que le karaté m’aurait sauvée. Même avec ma foutue maladresse. Ca m’aurait peut-être permis de crever en toute dignité. Et ces connards à l’intérieur du bar qui m’entendent même pas hurler à l’aide et supplier. Je commence à croire que j’ai fait ma mauvaise langue lorsque j’entends la voix d’un homme dans la ruelle. Je dois pisser le sang. J’ai peur. J’ai la tête qui tourne. Le ciel commence à tourner au-dessus de ma tête et mes sanglots couvrent les vacarm. J’entends à peine le bruit d’une altercation et l’étrange son sourd qui s’ensuit. Celui-là, je parviens pas à le décrire. On dirait que le sol s’est ouvert pour lâcher une flopée de démons sur la terre.

Et c'est là que je l'ai vu, la tête à l'envers, perché au-dessus de mon corps étalé. Malgré les larmes, j'ai eu une pensée ridicule.

Il est beau le con.



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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Have a good day - FT. WHITE JUNIOR   [FLASHBACK] Have a good day  - FT. WHITE JUNIOR Time-m10Ven 29 Juil - 20:18


 Have a good day

Ezeckiel soupira, tapotant le volant des mains, se tortillant sur son siège avec la sensation qu’il perdait son temps. Il détestait se planquer, parce qu’il n’avait généralement pas la patience de rester immobile des heures durant. C’était toutefois un excellent moyen pour en apprendre plus sur ceux qu’il devait surveiller sans se faire remarquer. Changeant de voiture tous les deux ou trois jours, il s’assurait un anonymat relativement solide tout en suivant à la trace sa cible. Lorsque cette dernière s’était aventurée dans la boîte, il aurait pu la suivre – le monde aurait couvert sa présence – mais il préférait se tenir à l’écart. Il savait déjà à quoi ressemblaient ses concerts, il avait assisté à quelques-uns d’entre eux, toujours dans l’ombre. Cette fille était une bête de scène à elle toute seule : elle attirait le regard et enivrait son public, son énergie sauvage se propageant comme une épidémie. Malgré lui, l’Observateur en avait ressenti les effets, se sentant attiré par les sonorités basses des chansons sur lesquelles la jeune femme s’égosillait. Mais sa prudence le forçait à se tenir le plus souvent à l’écart… jusqu’à ce qu’il reçoive l’autorisation de l’approcher afin de la former et de la surveiller plus étroitement. L’ordre datait de quatre jours et il n’était toujours pas entré en contact avec Alexandra. Officiellement, c’était parce qu’il attendait le bon moment, officieusement, c’était parce qu’il avait le tract. Elle était sa première Protégée, après tout.

Le Franco-Américain jeta un coup d’œil sur le siège passager, vers le dossier de la Potentielle. Il savait des choses sur elle, des tas de choses, à tel point qu’il avait déjà l’impression de la connaître. Pourtant, il savait que ces rapports et ces copies médicales n’étaient en rien représentatives du caractère bien trempé de Godefroid. Un mouvement à la lisière de son champ de vision le soutira à ses réflexions ; quelque chose dans le comportement de cet homme lui paraissait… anormal. Plissant les yeux, Ezeckiel retira la clef, sortit lentement de son véhicule et fourra les mains dans ses poches en suivant l’autre. Tout en maintenant une distance de sécurité, sa capuche relevée sur sa tête, il scruta la silhouette. Il cherchait quelque chose, quelqu’un ; il relevait souvent la tête pour renifler bruyamment, comme s’il flairait une piste que lui seul pouvait sentir. Il était en chasse. Et il ne se donnait même pas la peine d’être discret. A quoi bon, puisque la Tueuse n’était plus là pour écumer les rues ?

Le poing gauche de l’Observateur se resserra sur le pieu qu’il portait en permanence sur lui. On était jamais trop prudents, surtout dans le climat actuel. Paris n’était pas un refuge de bons samaritains. L’autre s’engouffra dans une ruelle adjacente au bar et Ezeckiel dû presser le pas pour faire de même. Ce quartier était un véritable enfer de boyaux et d’allées biscornues, il suffisait d’une seconde d’inattention pour s’y perdre. A peine parvenait-il à l’angle qu’un hurlement suraigu vrilla le silence nocturne. Son cœur loupa un battement. Sans avoir la moindre information, il sut. C’était elle. Sortant le pieu, il s’élança à la poursuite du monstre, remettant à plus tard ses appréhensions. C’était sûr qu’il y avait de meilleurs moyens que de se présenter, mais autant mettre les pieds dans le plat de façon utile. Et puis, très sincèrement, il n’était pas en état de penser à l’après. Tout ce qui lui importait, c’était d’arriver à temps. De sauver cette fille.

Il a tout juste le temps d’apercevoir sa fine silhouette au détour d’une ruelle qu’elle se fait rattraper. Son corps valse pratiquement de l’autre côté. Il suffirait d’une minute tout au plus pour que le vampire soit sur elle – car au vue des prunelles brillantes et jaunâtres, aucun doute n’était possible sur la créature. Il en avait suffisamment vu pour savoir les reconnaître au premier coup d’œil.

« Hey, toi, là ! » Sa voix couvrit à peine le grondement bestial de la créature. « On t’as pas dit que c’était mal de jouer avec ta nourriture ? » Il ne pouvait pas s’en empêcher ; même avec un myocarde complètement affolé, il fallait qu’il joue au plus malin. Ce n’était qu’une façade au fond, un reste de gamin insolent enterré quelque part derrière l’Observateur coincé. « Attaque-toi plutôt à quelqu’un de ton gabarit, l’affreux. »

Ce ne sont ni les provocations du trentenaire, ni la stupidité du damné qui l’emportèrent, mais la colère d’avoir été surprit. Et surtout, le risque de voir sa proie lui échapper à cause d’un simple humain. En quelques secondes, il se rua sur lui, les crocs dégoulinants de salive. Le vampire s’était précipité, oubliant toute prudence. Lorsque le poing libre d’Ezeckiel s’abattit dans son abdomen, il hoqueta, surprit ; pour la première fois, il remarqua le pieu qu’il tenait et la lueur dans son regard froid. Il n’avait pas peur. Il savait. L’instant de surprise suffit à son adversaire pour qu’il le propulse contre le mur de l’allée, s’appuyant de tout son poids pour l’embrocher dans un geste fluide. Répété de nombreuses fois. Pendant un court, éphémère moment, l’immortel tenta de se débattre. Puis il réalisa que l’arme était enfoncée entre ses côtes, qu’elle lui traversait la poitrine. Il implosa brutalement dans une gerbe de poussière, un hurlement silencieux au bord des lèvres. Ezeckiel chassa les particules, époussetant au passage sa veste de jogging, ramassa le pieu, puis se dirigea lentement vers la forme encore allongée. Il se pencha au-dessus d’elle, sourcils froncés et mine inquiète, hésitant avant de prendre la parole.

« Ça va, Alexandra ? »

Les deux pieds dans le plat. Comme un grand. Il aurait pu lui tendre la main, mais il se doutait qu’après avoir entendu son prénom dans la bouche d’un étranger – et avoir été agressée par un monstre – la jeune femme ne se jetterait pas dans ses bras pour le remercier de son sauvetage. Il recula d’un pas, lui laissant de la place.

« Ça n’aurait pas dû arriver, je suis désolé. Je pensais avoir encore du temps avant de… » Il secoua la tête, son regard vibrant la suivant avec attention. « Tu es en sécurité maintenant. » Trop vite, trop tôt. Elle ne savait même pas qui il était. « Je m’appelle Ezeckiel. » Il soupira, passant une main dans ses cheveux et rangeant le pieu avec nervosité. « Je suis ton Observateur. » Comme ça, le sujet était lancé.

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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Have a good day - FT. WHITE JUNIOR   [FLASHBACK] Have a good day  - FT. WHITE JUNIOR Time-m10Mar 23 Aoû - 20:46


 C'est ça ouais, Toi non plus !  
J'ai la bile à la glotte. L'acide, celle qui vous crame la gorge et vous balance un relent d’écœurement supplémentaire, à vous faire vomir. Oh, tiens, en parlant du répudié, on y voit les petits poids ! Hein, quoi ? Je me penche sur le côté, l'autre, pas celui où les pieds du blonde campent, pour éjecter ma bile nauséabonde. C'est gênant, mais il faut croire que je ne pouvais pas mieux me porter compte tenu des circonstances. J'ai vu son visage, ses … Dents. J'ai dû halluciner. On m'a peut-être mis de la drogue dans mon verre ? Et si c'était ce type ? J'inspire longuement et plaque mes doigts sur l’asphalte crasseuse et humide. Plusieurs râles s'échappent d'entre mes lippes alors que je renifle et me fige. Alexandra. Il vient de m'appeler par mon prénom. Je me redresse maladroitement, titubant à reculons en m'essuyant les lèvres.

« - Quoi ?

Je fronce les sourcils, tente d'expirer et inspirer, mais l'odeur me dégoûte un peu plus. Je m'éloigne progressivement, malgré la propre distance qu'il impose entre nous. Je vois à son regard qu'il regrette presque sa boulette, car c'en est une.

- Mais vous êtes qui, putain ?! Je grogne en enroulant mes bras autour de ma poitrine, mal à l'aise.

J'ai lu un roman ou deux qui commençaient comme ça. Des mauvais romans. Je renifle alors que la réponse fuse presque aussitôt, incompréhensible. Il n'a pas d'accent, et pourtant clairement pas la tête d'un Français, ni le prénom. Ce qui me turlupine clairement le plus, c'est la réponse fournie. Ca n'a aucun sens.

- Hein, vous êtes quoi ? Mon stalkeur ?! Je beugle soudainement en réalisant.

Je recule encore, commençant à embrayer sur une position de Ninja absolument absurde.

- J'vous jure que si vous approchez, j'vous baffe ! Lui c'est pas un exemple,il a triché ! je fais en pointant le mur du doigts, cherchant le type à la ramasse.

Je fronce les sourcils, cherchant dans la pénombre l'homme qui m'a attaquée. La ruelle est peut-être large, mais j'aurais vu ce type fuir !

- … Il … Il est où le taré ? Je bredouille en fixant le fameux Ezeckiel. Il était là … je fais en pointant le fond de la ruelle. Il a pas pu partir aussi vite ! EH ! M'approche pas ou j'te jure que je hurle ! J'ai des potes motard là-dedans ! » Je m'exclame avec force en bondissant avec virulence.

Je ne comprends absolument rien de ce qui se passe, mais la peur s'engraine de plus en plus dans mes veines. Il faut que je parte, et tout de suite. Voilà pourquoi je dérape sur le côté à toute vitesse, commençant à détaler hors de la ruelle pour regagner ma voiture. Il faut que je trouve les flics. Même si ma guitare ralentie considérablement ma course, l'adrénaline dans mes veines m'a toujours permis d'être un vrai lièvre.


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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Have a good day - FT. WHITE JUNIOR   [FLASHBACK] Have a good day  - FT. WHITE JUNIOR Time-m10Ven 26 Aoû - 13:46


 Have a good day
Il avait voulu brûler les étapes, stressé qu’il était de se présenter à sa première Protégée. Ezeckiel s’en rendait compte, maintenant qu’il pouvait réfléchir plus calmement, mais l’erreur était déjà faite. Il pouvait voir l’affolement dans les yeux de chanteuse ; la panique était en grande partie due à l’agression dont elle avait été victime, et partiellement parce qu’elle venait d’entendre un total inconnu l’appeler par son prénom. Elle en gerba pratiquement sur ses chaussures et il fronça des sourcils, heureux de s’être reculé quelques secondes plus tôt. Comme un malheur ne vient jamais seul – ou dans le cas d’Ezeckiel, une connerie – il déballa le reste de leur histoire en se disant qu’au moins ça ne serait plus à faire. Trop vite, trop tôt. La voix d’Alexandra était bien trop aigue, elle parlait rapidement, cherchait son souffle et ses prunelles valsaient d’un point à l’autre de la ruelle. Il serra les dents, se forçant au calme. Cela ne servirait à rien de la confronter dans cet état. Lorsqu’elle balança le terme « stalkeur », pourtant, ses traits se modifièrent pour exprimer sa surprise. Il entrouvrit les lèvres dans l’intention de la corriger et de se justifier, mais elle ne lui laissa guère le temps de prendre la parole. Il la fixa, refermant lentement la bouche avec un regard perplexe. Sérieusement ?

L’inévitable question vint alors, celle qui aurait amené le White à expliquer l’existence des vampires et pendant un très court instant, il pense en avoir l’occasion. Elle reprit alors de plus belle, toujours plus surexcitée et perdant complètement les pédales. S’il n’avait pas connaissance de sa force pratiquement surhumaine, Ezeckiel l’aurait attrapée par les épaules pour la secouer un bon coup, mais en dépit de sa ridicule position, Alexandra était bien plus dangereuse qu’il n’y paraissait. Sans le vouloir, elle pouvait très bien le propulser contre le mur de l’allée et, ce faisant, lui fracasser le crâne. Apeurée et perdue comme elle l’était, l’adrénaline devait décupler ses forces à un point que même elle risquerait de se blesser. Alors il se fit violence. Même lorsqu’elle détala brusquement, comme une biche prise dans les feux d’une voiture. Fourrant les mains dans ses poches, il secoua la tête.

« Et merde. » T’es vraiment trop con, Zeke.

Changement de tactique. Il n’allait sûrement pas lui courir après pour affronter une furie brune totalement déphasée ; il l’avait observée suffisamment longtemps pour connaître ses habitudes. Vérifiant une dernière fois autour de lui, Ezeckiel reprit le chemin vers sa voiture de location. Une autre bataille s’annonçait et celle-ci risquait d’être foutrement plus difficile à remporter.

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L’aube pointerait le bout de son museau dans moins d’une heure. Calé dans son siège, l’Observateur avait attendu près de trente minutes pour voir la silhouette filiforme se dessiner dans la lueur blafarde d’un lampadaire clignotant. Enfin. Ce café était probablement l’un des refuges les plus réguliers de la jeune femme, parce qu’il était proche d’à peu près tous les bars où elle pouvait se produire et qu’il était ouvert très tôt le matin. Il n’y avait jamais mis les pieds. Jusqu’à présent. Ezeckiel poussa la porte de l’établissement, passant une main dans ses cheveux blonds ; il adressa un signe de tête à l’employée de l’autre côté du comptoir et s’orienta vers la table de la Potentielle. Elle lui tournait le dos, ce qui lui permit de se glisser en face d’elle sans qu’elle ne puisse le voir arriver. Et lorsqu’elle leva les yeux vers lui, probablement partagée entre l’agacement de voir un type s’arroger la place et la surprise, il s’empressa de prendre la parole. Autant éviter qu’elle ne pousse un hurlement hystérique dans ce café.

« J’te ferais rien, alors évite de crier. » Il montra ses mains, paumes en avant. « Je veux juste te parler. » Il serra les mâchoires. « M’expliquer. » Ezeckiel abaissa lentement les bras. « C’est pas stalkeur le mot que j’ai utilisé. C’est Observateur. »

Il en détacha soigneusement les syllabes d’une voix posée, un peu plus basse que d’ordinaire pour ne pas attirer les regards des curieux vers eux. Un peu naïvement, il espérait qu’elle garderait un peu son calme, qu’elle ne ferait pas de scandale.

« Je t’ai sauvé la vie, tout à l’heure. Ça mérite bien un café, non ? »

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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Have a good day - FT. WHITE JUNIOR   [FLASHBACK] Have a good day  - FT. WHITE JUNIOR Time-m10Jeu 1 Sep - 7:27


 C'est ça ouais, Toi non plus !  
Un petit café, et ça repart. Non ? J'inspire longuement, fixe ma tasse et pousse un soupire semblable à un gémissement. J'ai peut-être bel et bien failli me faire agresser une seconde fois. Après le tout premier sauvage. Alors pourquoi je suis là, et pas dans mon appartement, roulée en boule sous mes draps ? Parce que me laisser aller par la peur ne servirait à rien, que la honte n’empoigne quand je pense à mon inconscience. On m'a toujours dit de sortir en groupe de ce bar, que le coin était peut-être calme, mais pas pour autant délaissé par les petites racailles. Mais que penser alors de cette bestiole, celle qui m'a agressée ? J'angoisse rien qu'à l'idée. C'était un homme, rien qu'un homme. Peut-être un clochard qui m'a attaquée, voilà pourquoi son visage était aussi … Aussi ?

« - Non mais tu t'entends penser ? Je marmonne pour moi-même en mâchouillant ma crêpe.

Je sais ce que j'ai vu. Et croyez-le ou non, être victime d'une étrangeté de la nature aide à garder les yeux bien ouverts. J'ai beau être terre à terre, le visage de ce type s'est bel et bien totalement déformé lorsqu'il m'a fixé. J'ai vu ses dents. Ses prunelles jaunes. Ses fentes inhumaines … Et ce mec qui déboule pile au bon moment. Aucun doute qu'il était là pile quand il fallait et qu'il me suivait. Peut-être depuis un moment, c'est même certains. Je dépose ma fourchette, observant ma crêpe à la fraise d'un air dépité. Rien ne me coupe jamais l'appétit, excepté le fait que soudainement, j'ai l'impression de voir du sang étalé en guise de garniture. Sang … Crocs. NON. Relativiser, il faut que je relativise. C'est la confiture de fraise, la meilleure du monde. Je m'apprête à plonger ma fourchette à nouveau pour la planter, avant d'être soudainement interrompue par une ombre massive qui s’abat face à moi. Je relève la tête, fourchette en l'air.

Fourchette qui s'écrase lamentablement contre mon assiette alors que le blond d'hier soir me fixe. Oh putain, l'enfoiré ! Ma main filent rapidement vers la fourchette – que je compte bien lui planter dans la main - alors qu'il lève les mains en guise de bouclier. Alors que j'ouvre la bouche, il me prend de court rapidement, parlant très vite. Trop vite.

- Hein ? Je lâche bêtement en grimaçant, la tête penchée et le regard en biais. Et ça, c'est censé avoir plus de sens ? Ca veut bien dire ce que ça veut dire, vous m'observez, je siffle entre mes dents en agrippant cette fois la dite fourchette, la faisant tourner devant son nez d'un air menaçant.

« Je t'ai sauvé la vie ».

- La vie ? Je m'étouffe en le fixant, euh, je dirais pas que j'allais la perdre … je bredouille en baissant ma fourchette.

Je le fixe, il me fixe. Il a l'air terriblement sérieux, et je pers mon sourire.

… La, la vie ? …

J'avais pensé au pire. Une agression sexuelle. Mais à ce que type me tue ? Je fixe mon assiette, ayant l'impression d'avoir reçu une gifle. Ca implique beaucoup de choses différences, à vrai dire.

- Pourquoi vous êtes-là ? Je demande soudainement en relevant le menton. Et me parlez pas chinois, je le gronde en fronçant les sourcils. Pour le moment, ça a aucun sens pour moi, vous êtes toujours un stalker à mes yeux. »

Un stalker qui m'a sauvé la vie. Je devrais me méfier plus que ça, mais je sais ce que j'ai vu. Ce type n'avait rien d'humain. Et si c'était prémédité ? Qui pourrait bien me vouloir autant de mal ? Je ne trempe dans aucune mauvaises affaires.  


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