Wynona, Melusine Pike ♣ Darling, vous resterez bien pour une tasse de thé ?

J'ai toujours su que j'étais une femme extraordinaire. Déjà, je supporte Paris, c'est un fait, mais pas que. père était sorcier, mère, une simple humaine. C'est de lui, que j'ai gardé ces petites manières dites "British", gardant le charme français du côté de mère. Je sais, "mère", "père", cela peut paraître pompeux, mais j'aime beaucoup les appeler ainsi. En intimité, je les appelais papa et maman, ça a toujours été ainsi, vous avez. Enfin, bon, tout ça pour dire, que je suis une sorcière, voila. Une sorcière pratiquant, la magie, la magie via rituel, mais aussi, je ne vous l'ai pas dit, mais j'ai un petit truc en plus : je suis télékinésiste. Et je dois vous avouer, que j'utilise ce pouvoir par pure flemmardise, oui je suis une femme d'affaires, mais surtout une vraie flemmarde. Ma télékinésie, est, comme le nom l'indique, mentale. En réalité, je peux faire bouger autant d'objets que je le désire, ainsi que les individus voire même, m'élever dans les airs. Mais cela, je dois dire que je ne le fais que très peu souvent. Sauf faire venir le lait ou le thé vers moi. Ou me défendre contre les monstres, qui veulent me déchiqueter, que dis je, se nourrir de mon sang ! Diantre qu'ils sont futiles ces petits monstres.

Je l'admets, je devrais faire attention, mais j'ai acquis la même fascination pour le surnaturel que mon père, bien que, contradictoirement parlant, j'éprouve une profonde aversion, envers la magie noire, quand un sorcier entre et me demande une potion ou un quelconque rituel appelant à cette magie, j'arque un sourcil et fait une grimace de dégoûts. Beurk ... la magie noire ... écœurante. Même si, je l'admets, je vends ce genre de magie, mais il faut bien que je fasse mon business mes chers amis, sinon, je ferme boutique ! Malgré tout, si je devais faire de la magie noire pour sauver ou protéger, je dois avouer que j'y mettrais la main à la pâte, bien que cela me répugne d'utiliser cette magie. La magie rouge, encore, m'amuse, bien que je ne l'a pratique pas énormément, je préfère la blanche, ça fait pureté de l'âme. Bien que je dois l'admettre, j'aime beaucoup jouer sur tous les bords ... en fait, je suis assez imprévisible, on ne sait ps forcément sur quel pied danser avec moi, même si je dis les choses clairement, mes intentions peuvent être tout autre, malgré tout, en amitié, je suis loyale, dévouée et protectrice, il ne faut simplement pas me trahir. C'est tout aussi simple que ça.

Très souvent, j'arbore un sourire et une expression faciale enjouée, enfantine, j'apparais quand on s'y attend le moins, appelant mon corbeau à venir près de moi, Darling, que je l'appelle. Il est spécial vous voyez ? Oui, parce que c'est MON corbeau, que j'ai recueillie l'année dernière, forcément, il est spécial. Beaucoup pensent que je parle d'eux quand je dis Darling, qu'ils sont idiots, bien sûr que non ! Je parle à mon Darling, mon corbeau quoi, aaah ces clients ... Je parais naïve, enjouée, fofolle, amusée et quelque peu à la masse, je le confesse, mais je montre seulement ce que je souhaite que l'on regarde. Je suis distraite aussi, où du moins, je fais celle qui est distraite, maniérée aussi, cela m'amuse d'avoir des manières, aussi bien dans les gestes que dans la prononciation, je fais très attention à la prononciation. Ah et je signe avec MW, parce que j'aime bien faire ça. C'est rigolo, deux M, l'un inversé l'autre non. Comme je semble tout prendre à la légère, on pense que je suis folle ou que je ne fais pas attention à la dangerosité de ce monde, mais détrompez vous, je sais exactement ce que je fais.

Vous savez, une femme de mon envergure a son vécu, ce n'est pas parce que je suis une sorcière n'ayant qu'une trentaine d'années, que je ne puis exercer mon art de la sorcellerie, beaucoup de sorciers, plus âgés que moi, ne sont pas aussi puissants que moi. Mais je confesse, non pas un mal être, ni une peur, mais ce monde, me pèse. La mort, la souffrance, la violence, la solitude, le manque. J'ai cette intime conviction d'être une femme maudite, devant vivre seule, jusqu'à la fin de sa vie. C'est assez fataliste comme pensée, je dois l'admettre, est-ce que je me plains ? Non, j'aime ma vie, telle qu'elle l'est, j'aime ce plaisir au final, d'être seule, de faire ce dont je souhaite, même si parfois ... je pense à lui et mon coeur se brise, alors qu'il est déjà en tous petits morceaux ... et quand je dis lui, c'est de mon fils, tué par son idiot de père.


/!\ Le staff vous laisse une grande liberté quant aux pouvoirs de vos personnages et la façon dont vous les présentez, néanmoins, nous veillerons à ce qu'il n'y ai pas de "gros bill". /!\

 1 … 2 … 3 … 1 … 2 … 3 … Wynona, gardes la tête haute mon enfant … 1 … 2 … 3 … Voila, très bien, prenez exemple sur votre camarade les enfants … Et on tourne !

Je ne vous l’ai pas dit ? Cette petite enfant, cette fleur ébène, c’est moi. Cheveux noués en chignon, le corps fin, mais avec la grâce d’un chat, qui s’élance sous quelques pas de danse classique … oui, c’est bien moi. Je voulais être une étoile, une danseuse étoile, sorcière, ça a dû charme, il faut l’avouer, n’est-ce pas ? Jusqu’à mon adolescence, j’avais une passion pour cette danse, jusqu’à ce que mon professeur, me demande le pire : maigrir pour être l’étoile. Fichtre … maigrir ? Ne mangeait que des carottes ou autres légumes ? Plus de bonbons ? Ni de gâteaux ? J’ai arrêté la danse pour faire autre chose. Mais, j’ai gardé les enseignements pour être une jeune demoiselle fort bien éduquée par des parents riches, humbles, généreux et sociables. Oh oui, mes parents étaient deux personnes très sociables. Mère était une adorable plante, fine, les cheveux longs, fins, elle les coiffait et les attachait-en un rien de temps. Elle était celle qui savait dompter ma tignasse. Mes parents étaient ceux que j’aimais le plus et dont j’étais la plus fière. Père m’entraînait à la magie, tandis que mère faisait en sorte que j’aille à l’école et faisait en sorte que j’ai une bonne élocution, une bonne éducation et que je puisse être à l’aise en société, ainsi qu’en toute circonstances.

Je garderais toujours en mémoire mes parents comme étant des personnes aimants qui ont toujours tout fait pour moi. Tel Batman, j’ai perdu mes parents dans une ruelle, après ma dernière prestation au ballet. J’avais quinze ans, il était vingt deux heures trente, nous marchions, pour rentrer chez nous, et un vampire nous a attaqués. Tout est allé si vite, mon père me jeta dans la grande rue, tandis que lui et ma mère se sont fait … vider de leur sang par ce vampire qui s’enfuit dans la nuit, me regardant de ces yeux assoiffés. J’étais là, le cœur battant, je ne comprenais rien, nous ne pouvions rien n’y faire. Père était un grand sorcier, il n’avait que eu le temps de m’envoyer loin, de faire en sorte que je sois en sécurité. On passait à côté de moi, j’étais tétanisé devant ces corps ensanglantés. Pourtant, malgré les cris et hurlement, les humains auraient pu avoir été alertés n’est-ce pas ? Non. Père a été vidé de son sang avec une vitesse folle, avant que mère ne fut à son tour attaquée et pour empêcher ses hurlements d’alerter les humains ou d’autres personnes pouvant nous aider, son cou … craqua. Le vampire s’en alla, avec cette promesse dans les yeux de certainement me tuer. Des hurlements me sortirent de ma torpeur, une femme avait découvert les corps sans vies de mes parents …

Je puis vous dire que ce vampire, n’a pas eu le temps de faire ce qu’il voulait faire. Il a attendu, patiemment, que je fusse seule. J’avais dix huit ans, je suis rentrée à l’université, pour étudier la littérature et les sciences occultes. J’étais rentrée seule, dans la nuit, d’un pas assuré. Mon instinct me fit savoir qu’un monstre me suivait. Je savais que c’était lui. Je m’étais arrêtée, avec un sourire fier avant de me retourner et lui faire face. Nous étions seuls, dans le parc, près de la Tour Eiffel. Il s’humecta les lèvres, se demandant s’il devait m’attaquer, car j’étais la fille d’un grand sorcier et donc j’en étais peut être une. Il finit par foncer vers moi. Je n’ai pas bougé. Et d’un clignement de l’œil, il s’immobilisa Très cher, tu sais ce qui est drôle ? C’est d’utiliser ses capacités dans l’ombre et surtout, savoir faire en sorte de ne rien montrer, rien transparaître … tu es tombé bêtement dans le panneau je l’ai regardé, joignant mes mains devant moi avec un grand sourire. Vêtue d’un tailleur, portant mon sac de cours sur l’épaule je savourais cette victoire du haut de mes dix sept ans, doucement, j’ai levé mon index et d’un coup, j’ai fait sortir son cœur de sa cage thoracique et il mourus devant moi Fichtre … une mort bien trop rapide … tant pis haussant les épaules, j’ai tourné les talons avant de partir. Je savais que dans tous les cas, que se soit sa torture ou sa mort, rien de ce qu’il a fait, n’apaisera ma peine.  Mais je voulais être forte, pour mes parents. Il fallait que j’aille de l’avant.

J’ai cru avoir rencontré l’amour de ma vie à vingt et un ans. Après avoir passé les quelques années passés chez ma marraine, après la mort de mes parents, je suis donc partie à l’université et vivre dans un logement conçu à cet effet. Ma marraine vivait dans une des banlieues de Paris et je voulais à tout prix rester dans Paris, donc dès ma majorité, je suis partie. Et donc, trois ans plus tard, j’ai rencontré un étudiant en droit. Roger Devereaux. Nous sommes tombés fous amoureux l’un envers l’autre et un an plus tard, nous nous sommes mariés. A cette époque, je suis restée vivre à la maison, mais je cherchais par tous les moyens à ouvrir ma propre boutique, mais de magie. Roger me trouvait quelque peu décalée, il ne croyait pas du tout à toutes ces histoires de magie et je n’osais pas lui montrer mes pouvoirs, en même temps je n’ai pas spécifiquement trouvé l’occasion de les lui montrer. Je continuais mes potions, j’ai continué à écrire dans le grimoire de père, de continuer son héritage. Tandis que j’allais ouvrir ma boutique, Roger m’a demandé en mariage, tout était si parfait, j’ai donc accepté. Un an plus tard, nous nous sommes mariés. J’étais heureuse, oh si vous saviez, j’aurais tout donné pour que mes parents nous voient. J’ai donc commencé à vendre dans ma boutique, alors que Roger commençait à exercer son emploi. Cependant, lors des dîners mondains, je devais me qualifier comme étant femme au foyer, il était gêné que l’on parle de mes activités, par amour et compréhension, j’ai accepté, cependant, lorsque les femmes se rencontrent, vous avez ce qu’il se passe … c’est donc auprès de quelques femmes d’avocats que j’ai entretenu mon business. Et avec le bouche à bouche, j’ai commencé à me créer une réputation. Je commençais à être une sorcière et une femme d’affaire accomplie.

Mais les choses ne se sont pas passées comme elles auraient dû se passer. Je suis tombée enceinte vers mes vingt cinq ans. Nous aurions dû avoir un bébé, un fils. Il aurait dû s’appeler Ulysse. C’était ma condition. Mais j’ai été trahie. Par l'amour de ma vie. Un couteau. Une dispute et tout a changé. Il l’a attrapé et me l'a planté. Pourquoi ? Pour un truc idiot, je ne sais plus quel était le contexte, mais j’ai su la raison. C'était un pétage de plomb succin. Tu .... tu viens de tuer notre enfant lui lance je, sur le choc, cherchant mon air, hoquetant, mettant mes mains sur mon ventre, qui perdait son sang, reculant et me collant au mur Je … refuse … d’avoir un enfant d’une sorcière comme toi ! Tout ce que tu as fait … c’est avéré vrai ! Il m’a regardé, effrayé les yeux écarquillés. Je venais de comprendre, il avait eu la preuve de mes activités, je ne voulais jamais le contredire, je n’en trouvais pas l’utilité et puis, ce que je faisais, c’était simplement rendre service. C’est tout. Protéger des couples, donner un peu d’amour, mais aussi prévenir des risques et aider s’il le fallait. Ma frayeur s’est transformée en rage Tu .... viens de tuer … un innocent … son cœur ne bat plus il est mort par ta rage ! Tu veux vraiment savoir ce que je peux faire immonde petit insecte ? Roger Devereaux tu n’es qu’un petit humain de pacotille !!! ma haine prit le dessus et elle l’étrangla via mes pouvoirs de télékinésiste. Mais … une douleur au bas ventre me fit prendre conscience que … non. Je ne devais pas. Je l’ai regardé et je suis partie, telle une âme en peine, je voulais partir, loin. Je pleurais, on m’a réceptionné au vol, je regardais ces personnes avant de m’évanouir.

A mon réveil, mon ventre rond, n’était plus qu’un ventre plat, je me suis tournée, recroquevillée, demandant pardon à Ulysse de m’être énervée avant de pleurer. Les médecins me laissèrent le temps de me calmer, avant  de laisser les policiers rentrer et faire leur enquête. J’ai donc accusé mon mari. Tout était contre lui et il ne pouvait pas clairement dire que j’étais une sorcière, ni prouver quoi que se soit, même si lors du procès, j’ai dû avouer mes activités, toutes légales pourtant. Je me faisais donc passer pour une faiseuse de bonne aventure qui ne cherchait que le bon dans la vie des gens – bon je dois dire que tout ce qui était en rapport à la magie noire, on m’a aidé à tout jeter pour éviter de me qualifier de super folle – la sentence fut lever. Roger fut accuser et juger pour tentative de meurtre, et fut condamner à une trentaine d’années de prison.

Les années suivantes, j’ai dû vivre ma vie, il fallait bien, je le devais à mes parents et à Ulysse. Reprenant mon nom de jeune fille, je montrais et montre encore un visage radieux, jovial, un air insouciant, une attitude de femme d’affaire et de sorcière au comportement étrange. Mystérieuse, enjouée, je souriais et souris aux clients, tonnant fièrement, avec quelques manières et proposant milles et unes tasses de thés (en vérités de sorts et de potions). Je dois dire que ça me va bien et me permet d’avancer. Même si penser à ceux qui sont partis me fait mal au cœur, je ne dois surtout pas regarder en arrière, continuer à aller de l’avant m’aide à aller mieux et à être fière de la femme que je suis devenue. Bien que … ces sentiments me manquent et me permettaient d’être moi-même, humaine et aimante, avec un soupçon de sorcellerie.

Cependant, il y a des choses que je ne supporte pas : c'est la violence. Oui, je sais, je vis dans un monde violent, c'est pour ça que ma boutique possède une sorte de protection et de charmes, ainsi que mon grand appartement je dois dire, disons que au sein de ma boutique, tous sorciers ne peuvent utiliser leurs pouvoirs et sorts. Imaginez on se permet de faire n'importe quoi dans ma boutique, de tout mettre sans dessus dessous et que tout est cassé ? J'ai un business à faire tourner moi ! Je n'ai pas le temps de réparer les pots cassés des autres ou leur courir aux fesses ! Ma boutique c'est mon deuxième bébé. On y touche pas

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