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L'INSTANT LE PLUS FUNÈBRE ARRIVE SUR VOS ECRANS
Présent. Paris, 1990. Ces murmures dans la nébulosité. Ces petits pas de souris. La brouille si polaire de son affluence. La petite mort t’englobe dans sa bulle de ténèbres. Ô Paris, si belle dans la nuit. A ton nom ils frémissent. A ta vue ils se languissent. Mais dans tes ruelles obscures, tes boyaux de briques, les monstres dansent. Ô Paris, si fragile à minuit. Les bêtes qui rôdent sèment la décadence. Tic tac, un deux trois, soleil disparu, bestioles à l’affût ! Crik crak, petit bout organique, tes os sont des pics ! Souffle, souffle le loup qui rugira. Gronde, gronde la bête qui bondira et te déchiquettera. Invoque, invoque la sorcière qui te maudira. Tranche, tranche le chasseur qui te sciera. Exécute, exécute la tueuse qui te … Non, attendez, ah oui j’oubliai : Oups, elle est déjà morte. Mais alors, à toi petit humain, que te restera-t-il ? Si ce n’est une mort non subtile ? Ô DIANTRE, qu’est-ce que je jubile ! Craque … Craque tes os sous mes bottes. Chantons dans la nuit, mes frères. Car la tueuse est morte. forumactif.com
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