"I would like to file a complaint" (ft. Akhénaton)
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 "I would like to file a complaint" (ft. Akhénaton)

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Alecto Dumas

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Alecto Dumas



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MessageSujet: "I would like to file a complaint" (ft. Akhénaton)   "I would like to file a complaint" (ft. Akhénaton) Time-m10Dim 28 Aoû - 15:17

       
"I would like to file a complaint"

       Akhénaton & Alecto


Habituellement je rentre toujours directement chez moi après le lycée. Ou presque. Parfois, il m’arrive d’avoir quelque chose de bien particulier à faire. Comme ce soir. J’avais dans ma poche le reste de l’argent que je devais régler à mon contact, et qui me permettrait d’obtenir un ingrédient que je recherchais depuis longtemps, une sorte de champignon vénéneux rare que j’avais bien cru ne jamais pouvoir trouver à Paris. Je ne travaille pas, mais il n’a pas été difficile de me procurer l’argent : je sais manoeuvrer mes tantes maintenant, et il semblerait qu’elles aient la mauvaise habitude de ne pas vraiment communiquer entre elles. Deux idiotes.

Je ne suis guère rodée à ce type de transaction. Il s’agit même de ma toute première. Si je suis nerveuse, ce n’est pas parce que je crains de tomber sur un individu peu recommandable, mais bien parce que j’espère ne pas me faire rouler. Je savais cela inévitable, mais je n’ai pas aimé devoir verser la moitié de la somme avant livraison. J’ose espérer que tout se passera à merveille. Mais je ne me leurre pas : avec ce genre d’individu, mieux vaut rester sur ses gardes.

Le rendez-vous est prévu dans une petite ruelle sombre où se faire trancher la gorge doit probablement être chose courante. Je regarde ma montre à la lueur d’un réverbère, pour constater que j’ai quelques minutes d’avance. Je préfère demeurer dissimulée dans l’ombre en attendant son arrivée. Je suis persuadée que je vais être capable de le reconnaître, bien que je n’aie jamais vu sa photo, et je ne me trompe pas. Avec sa dégaine, ses fringues négligées et sa mine patibulaire, il a tout l’air du sous-fifre qu’on envoie faire le sale boulot. C’est presque trop cliché pour être vrai. J’attends quelques secondes avant de me lancer à mon tour et de le rejoindre.

« Bonsoir. »

On m’a toujours appris à être polie, quelles que soient les circonstances. Malgré son air renfrogné, je le sens surpris. Il ne s’attendait probablement pas à voir débarquer devant lui une adolescente propre sur elle. Pourtant, il n’est pas très grand et je pourrais presque le dominer de ma taille. Je le sens méfiant pourtant. Forcément.

« Qu’est-ce que tu veux ? J’attends quelqu’un, fous le camp ! »

Bon, apparemment la politesse n’est pas acquise pour tout le monde. Je commence à ressentir une pointe d’agacement, mais je suis là pour une bonne raison après tout.

« C’est moi que vous attendez. Je suis là pour la poudre d’amanite vireuse. »

Pour le convaincre de ma bonne foi, je sors l’argent qu’il me réclamait. Etrangement, il semble se détendre, me regardant à présent d’un oeil goguenard, sans doute persuadé d’avoir affaire à une petite fille qui veut jouer les grandes. Il prend l’argent et me tend le sac. Tandis qu’il compte, je vérifie la marchandise. A première vue, tout semble conforme. Jusqu’à ce que je remue le contenu, pour m’apercevoir que la poudre demandée est coupée avec une autre, qui semble être une sorte de farine. Mon regard se durcit et je lève les yeux vers le rat qui a cru pouvoir me rouler en toute impunité.

« Ce n’est pas ce que j’avais demandé. Vous croyez vraiment que je ne m’en rendrais pas compte ? »

Il semble d’abord surpris, avant de me regarder avec un mélange de condescendance et de mépris.

« Ecoute morveuse, sois déjà bien contente d’avoir ça. Maintenant t’es mignonne, tu rentres chez toi. »

Loin de lui obéir, je m’avance dans sa direction. Les choses ne se passent pas comme prévu et je déteste particulièrement ce genre de situation.

« Je ne partirai pas avant d’avoir eu ce que je veux. »

Il ne semble apparemment ni convaincu, ni impressionné, puisqu’il sort un cran d’arrêt et pointe la lame vers moi d’un air menaçant.

« Dégage maintenant. Les petites filles, j’en fais qu’une bouchée ! »

***

Je marche d’un bon pas sur le trottoir, malgré la pénombre. Dans ma main, le sac en papier s’est imprégné d’une tâche rouge qui vire peu à peu au brun. Je le tiens éloigné de moi afin d’éviter que des gouttes de sang tombent sur ma jupe ou mes chaussures. Ces tâches peuvent être une véritable plaie à nettoyer. Je ne tarde pas à trouver le lieu qu’il m’a indiqué. Il s’agit d’une boîte de nuit miteuse, à quelques rues. J’ai du mal à retenir une grimace en voyant l’endroit, mais ça ne m’arrête pas pour autant. De simples paroles me permettent d’aveugler le vigile quelques secondes à peine, le temps de passer sans qu’il m’arrête. A l’intérieur, je remarque bien évidemment que je détonne. Que j’attire les regards. Mais j’ai autre chose à faire que m’en occuper, et je me dirige droit vers le bar, tant bien que mal. Lorsque je lui donne le nom que je suis parvenue à obtenir tant bien que mal de la bouche de mon revendeur, il m’indique une très jolie brune assise à une table un peu plus loin, visiblement en conversation.

Je la rejoins donc et, bien peu soucieuse de l’interrompre, je m’adresse à elle avec un sourire poli.

« Bonsoir. Je souhaiterais obtenir une compensation pour un produit non conforme. »

Sur ces paroles, je laisse tomber le sac en papier devant elle. Comportant la substance incriminée, mais également une oreille fraichement coupée.


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MessageSujet: Re: "I would like to file a complaint" (ft. Akhénaton)   "I would like to file a complaint" (ft. Akhénaton) Time-m10Mer 12 Oct - 8:30

Je n'aime pas ce genre de soirée. Je n'aime pas ce genre d'endroits. Je n'aime pas ce genre de personnes que tu côtoies. Et qui plus est ...
Je M'ennuie.

Ce soir Je suis ronchon. Je boude. Je claque des dents pour attirer ton attention. Je tourne et tourne encore. En rond à l'image de ces animaux de cirques étalés dans ces cagibis bien trop étroits que pour contenir leur seul égo. Alors imagine un peu le Mien. Je veux sortir. Je veux Me dégourdir les pattes. Je veux courir à travers toute la nuit. Je veux sentir le vent sous ton épiderme. Je veux voir la lune sourire à Mes cabrioles. Je veux humer la terre. La sève des arbres. L'intérieur des hanches d'une biche fraîchement décapitée.

Les images qui Me viennent Me rendent dingues. Elles M'inspirent plus que de raison. Mes sens sont en plein émoi. Je goutte le carmin dans Ma bouche. Je sens la Mort dans Mes narines. Je vois la faux de la Dame en Noir qui s'abat et répand sur Nos deux corps en parfaite unisson une plénitude de nouvelles sensations. Je nous souhaite rouler dans la fange. Débattre dans la boue. Se nourrir d'entrailles et se gorger de viscères. Il M'aspire tellement d'être à la prochaine lune pleine. D'extérioriser tout ce que J'ai appris pendant ce nouveau mois à évoluer à tes côtés. A M'inspirer de ta vilainie. A M'abreuver de ton indéniable suprématie. Il n'y a pas à dire, tu es un mentor d'exception. Tu n'as peur de rien ni de personne. Tu ne recules devant aucun sacrifice. Les autres te craignent rien qu'à la connotation de ton prénom. Dans le monde de la nuit, tu es une entité. Tu es une déesse. Pourtant ... de tous ces péquenauds qui boivent tes paroles, d'aucun ne te connait comme Moi Je le fais. D'aucun ne serait capable de te doubler. Certes ta réputation te précède, mais il ne s'agit là que de bruits de couloir. De rumeurs sournoisement emballées. Tu en joues et as bien raison de le faire. Mais ces hommes ne savent pas ce dont tu es véritablement capable. Ce qu'il t'a fallu faire et dépasser pour arriver à ce stade que tu occupes désormais. Les consensus que tu continues à forger pour garder ta place sur le trône.

Il M'aspire d'en entendre un fourcher de la langue. Te manquer de respect. Remettre en cause ce que nul n'est pourtant sans ignorer. Tous ici présents ne sont que des brebis calfeutrées. Des agneaux tremblants et tremblotants qui ne vivent que pour un jour te nourrir. Ils ne pensent pas. Ils n'agissent pas. Ils attendent les ordres. Ils obéissent. Ne se posent nulle question. Parfois, à une rare occasion, ils osent à s'exprimer. A émettre à voix haute une absurdité qu'il aurait plus opportun de cacher. Ce sont les moments que Je préfère. Ceux que J'anticipe. Ceux après lesquels Je décompte avec une impatience grandissante la suivante bourde. Le prochain faux pas.

Malgré Nos années de complicité, à chaque fois tu arrives à Me surprendre. A Me prendre de cours. Je suis comme un jeune adolescent à qui l'on offre les clés du bout du monde. Accessoirement un ticket gratuit pour un tour dans le grand huit. Seul. Installé le dos en premier. Non sanglé.
Ces soirées à répétition ont beau être barbantes, Je ne peux M'empêcher d'espérer. De sentir l'adrénaline pomper dans Mes veines. L'anticipation se faire maîtresse de tous Mes sens. Je suis au taquet. Aux aguets. Prêt à claquer des crocs à la moindre infraction. A travers tes yeux à la couleur intrigante, J'observe les moindres faits et gestes de tes interlocuteurs. Je scrute leur respiration. Le mouvement irrégulier de leur poitrine. Je Me focalise sur le rythme des battements. Sur le nombre de déglutissements. Sur le regard fuyant. Sur les mains moites. Instables. Le moindre indice pour les accuser. La moindre excuse pour les condamner.

Tellement préoccupé par l'instant présent, Je sursaute bien malgré Moi lorsqu'un objet inconnu mais fort odorant se fracasse sur la table. Je M'en trouve à ce point retourné qu'il Me faut quelques instants pour tout resituer. Moi. Toi. Eux. Je cligne des paupières tout en Me secouant la caboche. L'écho de l'agression résonne encore faiblement à l'orée de Mon ouïe sensiblement surdéveloppée. Lentement ton attention se reporte du visage outré d'un homme dont J'ai déjà oublié le nom vers un joli minou de poupée. Jeune. Raffinée. Elle semble en tout point dénoter avec le décor de cet endroit lugubre. Je penche un peu la tête. Comme pour mieux la cerner. Sonder. J'aimerais beaucoup que tu M'autorises à la renifler. Mais ne passons pas les étapes. Je te laisse la main. Celle-là même avec laquelle tu attrapes le sachet incriminé. Tu le retournes, exposant ainsi son contenu à ton public d'ahuris. Lorsqu'un morceau d'humain blanchi par une substance que je ne reconnais pas vient se vautrer au milieu de ce beau monde, quelqu'un va jusqu'à remettre le contenu de son estomac. Heureusement pour lui, il a la décence de le faire sous la table. Loin de ton regard quelque peu sceptique. Humm, Moi non plus il ne Me plaisait pas. Tout autre occupant se tient bien de commenter. Tant la lâcheté de l'un que la bravoure de l'autre. Elle Me plait bien la petite. Dis ... On peut la garder?

Sans prendre la peine de répondre (ni à elle, ni à Moi), tu attrapes quelques miettes de poussière sur la phalange supérieure de ton index droit. La poudre agglutinée au vermeil constitue un mélange quelque peu tiède et poisseux. Sans en faire tout un drame, tu portes ta prise à ta bouche. Tu gouttes la matière à l'image d'une professionnelle. Ce que tu es. Moi-même Je prends un malin plaisir à dévorer du regard tout ce que ton audace inspire à la plèvre de ce bar miteux. Grimace. Dégoût. Admiration. Quelqu'un manque de tourner de l'œil. Je glousse en silence.
Le temps a toujours eu un effet altéré sur ta sublime personne. Il en va de même en cette soirée qui se veut de plus en plus amusante. J'ignore à quelle vitesse il s'exprime, mais tu finis par te raccrocher à Notre muse attitrée.

    - Il n'y a pas à dire, vous vous êtes joliment faite rouler.


Je sens naître sur ton visage l'expression d'un certain amusement. D'un amusement certain. Tu l'observes ainsi pendant un instant. La jugeant. La jaugeant. Tu finis par faire dégager le petit peuple d'un simple mouvement de ta main libre. Ils ne se font pas prier et s'éclipsent non sans créer un fameux boucan. Cela M'agresse, mais de loin seulement. Mon attention toute entière s'est également vue accaparer par cette étrange donzelle. Tu sembles partager Mon intérêt grandissant en l'invitant à prendre place à Notre table. Je Me tortille sur place. Bien incapable de cacher Mon approbation silencieuse.

    - Contez-moi donc l'identité du petit opportun qui a jugé utile d'associer mon nom à son commerce de pacotille.


Oh oui, une traque.
Oh oui, une chasse.
Oh oui, un bain de sang.

    - En guise de compensation, je vous accorde le droit du jugement.


Oh te voilà bien généreuse ce soir. Alors petite fille, que choisis-tu? Prends ton temps surtout ... une fois énoncée, il te sera impossible de renoncer.
Vengeance tu veux.
Vengeance tu auras.
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