FLESH AND BLOOD - Ft. Marius
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 FLESH AND BLOOD - Ft. Marius

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Alex M. Godefroid

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Alex M. Godefroid



Gros boulet - Ceci n'est pas la tueuse.
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MessageSujet: FLESH AND BLOOD - Ft. Marius   FLESH AND BLOOD - Ft. Marius Time-m10Mar 19 Juil - 8:23


FLESH AND BLOOD
Tout ça, c’est qu’un bordel sans nom. Je sais pas ce que je fous là. Je sais pas ce qui m’a pris de me pointer ici et d’accepter de foutre un pied sur Paris. Ah, oui, c’est vrai. J’avais pas le choix. Cette putain de sentence qu’on m’a imposée. Ca, ou mourir. Tu parles d’une affaire. Y pouvait pas me surveiller chez moi ? Là-haut ? Plutôt que de me cloîtrer sur cette foutue capitale qui empeste et qui fait trop de bruit ? J’ai la rage aux tripes et comme une envie de sauter par la fenêtre à chaque fois que je le vois arriver. C’est pas de sa faute, comprenez-le bien, mais il a le visage de cette foutue calomnie.  Il est mon épée de Damoclès. Et c’est pas peu dire, il me tombe sur la gueule dès qu’il en a l’occasion. Et à chaque fois, ça fait mal. Le pire, dans tout ça, c’est que j’arrive à fulminer à radoter alors que mes doigts grattent les cordes de mon instrument et que ma voix assomme mon micro. La sueur me colle au front, je me déhanche et exulte par tous mes pores. Ca me défoule, comme à chaque fois depuis qu’on me laisse faire une prestation. J’ai au moins le plaisir de voir que ça marche, que ça plaît. Qu’est-ce que j’aurais fait de ma carcasse en attendant que la mort m’écrase, sinon ? J’en sais trop rien, tout ce que je comprends à présent, c’est que ma vie a radicalement changée et que je suis foutue.

J’entame mes dernières notes d’un ton grave alors que la batterie clôture mon dernier couplet psalmodié d’un murmure rauque. Silence. Les lumières s’estompent sur la scène, nous plongeant presque dans le noir. Lorsque le jour artificiel se lève à nouveau sur nos silhouettes soufflantes et épuisées, les applaudissements bondissent et un sourire radieux inonde mon faciès trempé. J’suis collante et puante, mais enchantée. La bile au bide est presque passée. Je salue le petit public du pub du quai des orfèvres, envoie un baiser à la foule et m’extirpe de l’estrade pour filer me rafraîchir. Une chance pour moi, y a des douches pour les employés ici. J’y fonce aussitôt pour me dévêtir et me noyer sous une cascade d’eau fraîche. Ca me fait un bien fou. J’évite juste de tremper mes yeux charbonneux pour l’occasion et ressort cinq minutes plus tard. J’attache ma crinière en queue de cheval, assèche mon derme humide et me secoue dans tous les sens avant d’enfiler à nouveau mon t-shirt court qui laisse entrevoir mon nombril et mon collier tatouage. C’est à peine si je jette un coup d’œil à mon reflet, ne serait-ce pour vérifier que j’ai pas la gueule d’un panda. J’ajoute tout de même une touche de blush pour la prestation plus calme qui m’attend. Une petite balade qui ne me demandera pas une énième douche, cette fois.

S’ils me grillaient en train de faire ça, et je sais que ça arrivera, ç’en serait fini de moi. Autant profiter le temps que ça durera avant qu’on ne m’enferme à nouveau dans ma prison dorée. Je continue de sécher mes pointes en sortant des douches, puis du couloir, avant de percuter une grande masse. Je grimace, ayant à peine remuer ou été propulsée en arrière par le choc et me fige aussitôt. Généralement, quand ça arrive, mes interlocuteurs valsent sans me faire trembler. Mais cette fois, j’ai dû freiner une future dégringolade d’un coup de talon sur le sol avant de jauger l’homme d’un air effrayé. Il est énorme. Enfin, grand. Trop. .  Je me tords presque la nuque en levant les yeux. J’ai eu le malheureux réflexe de lâcher ma serviette et de lui choper les mains pour éviter de le voir s’écrouler par terre. Quand je réalise notre posture, je le lâche aussitôt en me tripotant les doigts.

« - Désolée ! je baragouine machinalement.

Les gens peuvent rarement deviner quel mal étrange me martyrise à longueur de temps. Je cligne plusieurs fois des paupières, penche la tête sur le côté et fronce le nez.

- Mais attendez, j’vous ai déjà vu vous !

Et comment le louper ? Ce mec est un vrai canon. Grand, un cheveu brun qui hésite presque avec le blond et le roux sous les lumières du bar et deux billes opales incroyables. Bien loin de mes deux crottes ternes, comme je me plais à les nommer. Il a la mâchoire saillante et la gueule la plus atypique qu’il m’est été donné de croiser jusqu’ici dans cette ville. J’suis sûre qu’il est pas Français pour un clou. Non mais vous avez vu sa taille ? Ca m’énerve de devoir lever le nez pour lui parler. J’avise un tabouret libre est délaissé dans le coin dur bar à côté et me perche dessus en l’observant encore un peu. Y a un truc chez lui qui me fait froid dans le dos, malgré tout. Il a pas l’air commode, comme type.

- Vous étiez à deux autres concerts, j’assure en plissant les yeux.
Je tourne le menton vers la porte du personnel, puis le type. On est à l’autre bout du bar. Dans ce coin, les gens passent sans se détourner, il était pas trop près de la porte ? Les toilettes publiques sont de l’autre côté.

- Vous me suiviez ou quoi ? » je lâche en riant un peu, puis plus nerveusement.

Mon sourire s’écrase sur ma gueule et prend la forme d’une drôle de grimace. Oh, putain. On m’a déjà dit que je pourrais potentiellement croiser des gens très louches. Je suis pas paranoïaque. En temps normal, j’aurai même pas relevé. Mais depuis qu’un mort a tenté de me bouffer … Et si … Non, ce mec n’est pas un vampire. Pas possible. Ils pullulent pas partout à ce point-là, non plus ! Je déglutis, sers le bois de mon tabouret si fort que je le sens se fissurer sous mes doigts et n’ose plus du tout bouger de ma place.
J’ai mis du déodorant ? J’commence déjà à suer.


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MessageSujet: Re: FLESH AND BLOOD - Ft. Marius   FLESH AND BLOOD - Ft. Marius Time-m10Lun 1 Aoû - 22:12


FLESH AND BLOOD
Franchement, tu ne sais pas toi-même ce que tu fous là. Ce n’est clairement pas le genre de standing auquel monsieur est habitué. Tes billes topazes sillonnent le bar dans lequel tes béquilles viennent de te porter. Un fatras de silhouettes sous lumières hallucinogènes écorche alors sans pitié ta rétine. Quai des orfèvres, tu ne regroupes que la débauche humaine. Les enceintes dégueulent les octaves surdimensionnées sur une foule en transe, des saumons qui se tortillent selon les basses qui leur mitraillent avec empressement le cœur, un sourire béat collé sur la face. Accueillez donc le déchirement intérieur de vos organes comme on reçoit le messie si vous le souhaitez, les mécréants, tu les envierai presque. Ton ouïe à toi doit pratiquement se couper de tout pour survivre en terrain si hostile.

Sa voix te trouve. Son timbre rauque craché dans le micro, un air de détresse débité à tue-tête, elle s’agite dans le fond de la salle, ta petite chanteuse. À peine assez haute sur son estrade, c’est ses braillements qui font vibrer la populace. Elle les tient par le bout du nez, quand elle gueule, ils gueulent, quand elle murmure, ils retiennent leur souffle, et quand la batterie s’emballe, le sol manque de s’écrouler et de les envoyer tous en enfer sous les assauts répétés de leurs baskets. Ça t’intrigue. Ça te fascine. Ça te dépasse.

Ta silhouette dénote, alors que tu as pris la peine d’enlever le costard qui te colle à la carcasse depuis le dernier centenaire. Il faut dire que tu les dépasses tous d’une bonne tête, ce qui n’est pas pour te déplaire, mieux vaut les crânes graisseux que les crottes de nez qui pendent. La veste en cuir ne dupe malheureusement personne, tu n’appartiens pas à ce monde. Tant pis, tu joues la carte du touriste, poussant l’accent italien, ton préféré, alors que tu commandes un whisky. Les billets sont jetés sur le bar en quantité astronomique mais avant que le barman ne puisse se remettre de sa surprise et rattraper ton erreur, t’es déjà bien loin.

Tu la bouffes des yeux pour ne rien bouffer d’autres. C’est pas la première fois que tu la vois, et à chaque fois tu te dis que ce sera la dernière, mais le hasard te tombe toujours sur la gueule et tu te dis : quel mal ça peut bien faire ? Tu l’aimes bien cette gosse, va savoir pourquoi. Quand tu la vois se dandiner sur scène, il y a ce dilemme d’en goûter un bout ou de la garder pour une autre chanson.
Shéhérazade des temps modernes, elle pousse sa note finale. Le tonnerre dans le parterre te peint une grimace agacée alors que tes doigts se portent à ton oreille comme pour vérifier qu’aucun filet de sang ne s’en échappe. Et voilà qu’ils recommençaient, acclamant l’artiste, et ce même lorsqu’elle et le reste du groupe disparurent. Paix, pitié. Il fallait que tu t’échappes de la cacophonie ambiante. Les mains enfoncées dans le blouson, tu t’enfonces dans la foule pour mieux la fuir, tête baissé, agressé, irrité. Le whisky se déverse à moitié sur ceux que tu envoies bouler jusqu’à enfin trouver un coin partiellement serein. Là, tu le finis et l’abandonne. C’est le moment où le projectile décida de finir sa course sur ton torse.

Un œil circonspect se pose sur la masse de cheveux bruns, puis retient un malheureux réflexe alors qu’elle se saisit de tes mains. C’est ta rockeuse, tu la reconnu à l’odeur avant même d’apercevoir son visage malgré les effluves de shampoings. Entre les excuses et le malaise, tu te penches pour ramasser la serviette perdue sans pour autant la lui rendre. Silencieux, tu dévisages. Plic, ploc, les gouttes tombent sur sa peau immaculée. Quelqu’un teste ta bonne volonté.
Sa voix résonne et un sourcil interrogateur se lève. Tu ne pensais pas qu’elle se rappellerai de toi, pas vrai ? Non, tu croyais que tes allées et venues loin de ce à quoi tu étais habituée passaient inaperçues, que tu pourrais continuer à t’allouer des pauses loin de tout le luxe, mais ce n’était clairement pas le cas. « Vous me suiviez ou quoi ? » Tu étires tes lippes, amusé de la voir sur son tabouret si pétrifiée, comme si elle savait, comme si elle pouvait voir les canines pointues d’ici. « Bien sûr. » Tu te délectes du suspense, de l’ambiguïté. Ah, tu as gardé l’accent italien sans t’en apercevoir, soit, italien ce sera. « C’est ce que font les fans, pas vrai ? » Tu ignores l’allusion au couloir à l’écart, parce que c’est vrai qu’on dirait que tu étais prêt à la rejoindre sous la douche, et peut-être que quelque part tu te concentrais sur son odeur pour échapper à la foule, mais ce n’était en rien intéressant de s’assumer voyeur. Plutôt, tu lui offres un regard légèrement gêné par l’aveu que tu viens de lui faire, ton rôle te glisse dessus comme un gant.

« Navré, ça doit vous arriver tout le temps, croiser des groupies qui vous courent après comme pour vous sucer le sang. » Autre sourire contrit, hypocrite, tu sens la sueur froide couler dans son dos. « Mais si vous vouliez me joindre pour un verre, j’en serai plus que ravi. Pour vous faire pardonner de m’être fait sentir comme un poteau à son ivrogne ? » Tu agites déjà la main vers le serveur. Tu ne sais pas bien à quoi tu joues, seulement que le jeu t’attire. Et puis, tu t’es nourris avant de venir, il n’y a aucune raison que tu craques ce soir. Sa jugulaire bat à ton oreille. Presque aucune raison.
« Si je peux me permettre, vous avez réellement une voix hors du commun. En fait, on dirait que vous chantez comme si votre vie en dépendait. C'est magnifique» Et voilà que tu poses ton menton au creux de ta paluche, coude sur le bar, tu la dévores des yeux, aucune de ses réactions ne t’échappant. Vampire de malheur, tu ne peux juste pas t’en empêcher, n’est-ce pas ? Aiguiser tes armes, tromper l’ennui, chercher l’opportunité. Au-delà du cœur qui bat, bat, bat, dis-moi poupée de son, de quoi as-tu si peur ?


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MessageSujet: Re: FLESH AND BLOOD - Ft. Marius   FLESH AND BLOOD - Ft. Marius Time-m10Mer 7 Sep - 12:46


FLESH AND BLOOD
Il est un cestes un peu … étonnant. Pourtant, je dois bien admettre que ce gars là m'intrigue. Il n'a pas du tout l'allure d'un fan de Rock Alternatif, preuve supplémentaire que j'adore le dicton : « L'habit ne fait pas le moine. ». Un petit sourire contrit naît au coin de mes lippes, le presque reflet de sa propre expression alors que je l'écoute mi-attentive, mi-préoccupée par le bordel ambiant. Il a un léger accent que je mets un temps fou à percevoir derrière les battements de pieds de Marc et les coups de gratte de Fabien sur scène. Accent Italien, si je ne m'abuse. Il se confond en excuses et ça me fait plutôt rire. L'audacieux m'offre même à boire. Rapide le bougre. Quoi que, si on imagine qu'il a assisté à trois de mes 'interprétations'... Difficile à dire, en général, je ne fais confiance à personne, même pas à moi-même. Ce qui ne m'empêchera jamais d'agir impulsivement.

« - Non, ça c'est un Fanboy ou un Stalker, j'affirme en opinant du chef. Les fans sont de gentils agneaux respectueux du bien être de leurs 'idoles'.

On oublie pas de former les guillemets avec les doigts. Je joins mes mains, me tortille de gauche à droite et ajoute d'un air innocent.

- En leur offrant un café oui, par exemple.

Bah quoi ? J'abuse pas du tout ! Il m'a proposé J'ai soif de mon eau de vie favorite. Je suis une accro de caféine, blâmez moi autant que vous le voudrez. J'ajoute même un large sourire au passage, avant de lever le doigt en guise d'avertissement :

- Je suis difficile et pas d'ici, j'espère que vous en connaissez un bon ! Puis d'ajouter, hésitante : Ca vous dérange pas ? Je sortirais bien d'ici. J'adore le bruit quand je suis sur scène, mais j'aime aussi garder mes cordes vocales intactes après.

J'attends sa réponse, ignorant les bouffonneries de mes collègues sur scène. Marc vient de me voir en compagnie de l'homme et s'empresse déjà de me faire des grimaces sans équivoques, sans même arrêter de jouer. Et on dit que seules les femmes sont multitâches ?  Heureusement, le type ne réalise même pas ce qui se trame dans son dos, et j'en profite pour l'épargner de cette réaction obtuse.  

- Au fait, moi c'est Alex, et vous ? »

Un peu de banalité, ça m'avait cruellement manqué.


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