Pardonnez-moi mon Père, car je m'apprête à pécher [PV Adrastée]
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 Pardonnez-moi mon Père, car je m'apprête à pécher [PV Adrastée]

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Akhénaton V. Orello

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Akhénaton V. Orello



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MessageSujet: Pardonnez-moi mon Père, car je m'apprête à pécher [PV Adrastée]   Pardonnez-moi mon Père, car je m'apprête à pécher [PV Adrastée] Time-m10Ven 8 Juil - 8:14

Assise à l'arrière de la berline. Silencieuse. Stoïque. Imperturbable. Ton regard fixe un point invisible droit devant toi. J'ai beau plisser des yeux, Je n'y discerne rien que pourrait pourtant attirer ton attention. Je penche un peu la tête. Me concentre de manière plus dirigée. Toujours rien. J'abandonne rapidement l'idée de trouver. Je tente de voir plus en avant. De déterminer les côtés. Les contours. Rien n'y fait, ton visage ne bouge pas. Je n'aime pas ce genre d'endroit. Trop restreint. Trop étroit. Je M'y sens comme étouffer. Moi J'ai envie de marcher. De courir. De sauter. Moi J'ai besoin de liberté. Si ce n'est en tout temps, au moins à travers toi. Je ne comprends décidemment cette manie que tu as de te faire conduire. Oh certes, cela se produit bien souvent que par le passé. Mais le fait est que tu t'obstines à continuer. Que tu t'évertues à Me provoquer. A m'enfermer dans ce cagibi de métal. Qu'est-ce que tu essaies donc de faire? De m'asphyxier? De me rendre claustrophobe?

Tu restes muette face à Mes interrogations. Tu restes silencieuse tout court. Aucun mot ne vient traverser la barrière de tes lèvres ornées d'un rouge évocateur. Là encore il s'agit d'une lubie. D'une folie. Toi qui d'ordinaire te contente de ta beauté naturelle, en quoi as-tu eu besoin de redessiner la pulpe de ta bouche? A travers tes yeux, J'ai observé ton reflet dans le miroir. J'ai assisté à la naissance de tout un art. Comme une aussi petite quantité de produits chimiques peut-elle avoir un tel effet sur la gent humaine? Tu es comme transformée. Tu es comme évoluée. Ton visage avait beau déjà être le centre de toute une attention, voilà que tes prunelles envoûtantes viennent de se faire une concurrente digne de ce nom. J'ai beau ne pas comprendre, Je dois bien avouer que J'apprécie. Du moins, d'une certaine façon. Je n'aime pas particulièrement toute cette attention qu'autrui peut te vouer. Je te veux pour Moi et Moi seul. Accessoirement, Je consens à te partager avec celle que tu as choisie. Mais uniquement parce qu'elle est loup. Mais uniquement parce que c'est toi.

Bref, Nous voilà dans ce véhicule depuis des lustres déjà. Tu sais bien que J'ai une notion erronée du temps. Il passe tellement lentement quand Je suis enfermé dedans. Et quand Mère Lune M'accorde pendant les trois jours de Son cycle enfin le devant, il semble au contraire rattraper ce retard. Je M'insurge face à une telle injustice! Je ronchonne doucement à cette seule évocation. Là encore tu restes indifférente face à Mon mal-être. Vile et fourbe créature que tu fais. Me mettre ainsi à l'épreuve. Que dis-Je, au défi! Je M'apprête à engager la lutte lorsque Je perçois un ralentissement au niveau du sol. Le chauffeur fait dévier la berline légèrement de côté. Me voilà au taquet. Me voilà intrigué. Toi tu ne sembles pas t'en préoccuper. Peu importe, J'accepte de porter seul la responsabilité de Ma curiosité. Nous voilà l'arrêt. Le moteur ne se coupe pas pour autant. L'homme à l'avant ouvre la porte et quitte son emplacement. Quelques secondes plus tard la portière à ta gauche s'ouvre. Tu ne détournes toujours pas le regard. J'ai beau insister, Nous savons tous deux que tu ne cèderas pas à Mon caprice. Alors pourquoi Me borner? Voyons ... c'est Moi.

Je devine autant que Je sens une nouvelle présence. Un corps se glisse à l'intérieur de l'habitacle et vient prendre place à tes côtés. A défaut de M'accorder le privilège de vue, Je Me lance sur l'évaluation de Mes autres sens. Je hume l'air environnement à travers tes narines. Je ferme les paupières et tente de deviner. Le bruit de fermeture. Une fois. La femme, car il s'agit bien de tel, est enfermée. Une deuxième fois. Le chauffeur reprend place dans son cadran.


    - Notre Dame.


Deux mots. Intonation neutre. Je Me demande vaguement ce que cette nouvelle invitée a bien pu te faire pour mériter une telle hostilité gratuite de ta part. Je suis d'autant plus intrigué. J'ai tellement hâte de continuer.
Nous nous remettons en mouvement. La voiture semble glisser sur le sol. L'intérieur a été spécialement asonorisé à ta demande. Même si J'aime particulièrement les bruits de l'extérieur, Je consens à dire que ceci n'est pas déplaisant. Cela Me permet entre autre de calquer Ma respiration sur celle de l'inconnue. D'attraper ses moindres soupires. De m'enivrer du boucan régulier de son palpitant. Peut-être bien qu'elle parle, Je l'ignore. Je ne l'écoute pas. Du moins pas de cette manière-là. De plus, il n'y a jamais que ta seule voix qui arrive à Me sortir de Mes rêveries. Comme tu restes toujours aussi muette, Je peux largement Me contenter d'analyser. Son parfum est agréable. J'aimerais beaucoup y goûter. Plonger Mon museau dans le creux de son cou. Râper de Ma langue rugueuse le sel de sa peau. Je salive rien qu'à l'idée de découvrir les saveurs exquises d'une telle proximité.

L'atmosphère devient pesante. Presque oppressante. Cela ne fait que stimuler davantage Ma propre impatience. Si seulement tu pouvais détourner un peu ton attention vers le côté. Juste un peu. Rien que pour l'entrevoir. Rien que pour la dessiner.

Une nouvelle fois, J'ignore combien de minutes - ou même d'heures - viennent de s'écouler. Fait est que le véhicule ralentit à nouveau. Il contourne une énorme bâtisse que Je ne devine qu'à l'aide de l'ombre majestueuse qu'elle projette sur nous. Cette fois-ci le moteur est bel et bien coupé. Le chauffeur dont je peine à retenir le nom prend son rôle à cœur. Il se dépêche, sans pour autant courir, à l'arrière du véhicule. Il ouvre le portique arrière droit et la liberté M'apparait comme une gifle fraiche qui Me claque à la gueule. Tu consens à sortir et lui à attendre ton bon vouloir. L'autre femme devra quant à elle se débrouiller seule. Tout à coup sa présence ne M'intéresse plus. Je dévore des yeux les environs. J'aspire à grandes goulées les nouvelles odeurs. Il y a tellement de choses à voir. Tellement de nuances à renifler. J'en aurais presque le tournis. Au secours, Je vais tomber.


    - Tu peux disposer.


Je n'écoute même pas. Ou seulement à peine. Je suis en admiration devant une telle beauté. J'ai beau ne pas avoir de connaissances en matière de l'Art, Je sais reconnaître les belles choses. Et outre mon hôte, Je dois bien dire que l'architecte tient ses promesses.

Tu te mets en marche. Là encore, aucun regard vers l'arrière. Le cliquetis des talons sur le bitume M'apprend pourtant qu'elle te suit. Quelle assurance. Quelle autorité. Je ronronne de plaisance et de complaisance. Chaque jour à nouveau tu arrives à Me convaincre que J'ai fait le bon choix en te choisissant.

Une petite porte quelque peu dissimulée permet l'accès au bâtiment depuis l'arrière. Tu y pénètres aisément, rapidement suivi par l'ombre qui Nous suit. Une énorme pièce au plafond tellement haut que Je peine à en distinguer les contours. Un long couloir froid et vide. Des deux côtés des bancs et des chaises en bois parfaitement alignés dans une structure qui apparait comme militaire. Les parois de cet endroit lugubre sont tapissées de bougies et de statues religieuses. Je montre les crocs. Je n'ai jamais vraiment apprécié le fait que par le passé J'ai été traité d'aberration de la nature. Que J'ai été persécuté par de saintes paroles. Je Me retiens pourtant de fuir. Si tu as choisi de Nous mener ici, c'est probablement pour une bonne raison.

Ton pas finit par prendre halte à l'entrée du confessionnal. Tu fais un signe de la main, invitant l'autre femme à prendre place derrière le rideau. Tu n'attends pas qu'elle obtempère et pénètre la structure carré du côté opposé. Tu prends place à l'endroit prévu à cet effet. De tes doigts graciles tu fais glisser la petite paroi qui vous sépare. Un grillage métallique ornées d'arabesques florales laisse entrapercevoir le visage de ton interlocutrice.


    - Je t'écoute.


Et Moi donc ...

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