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 stripped down to the bone. (léandre)

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MessageSujet: stripped down to the bone. (léandre)   stripped down to the bone. (léandre) Time-m10Dim 12 Juin - 3:32

       
Stripped down to the bone

        Feat. Tristen & Léandre  


La mélodie d'une chute et d'un sifflement satisfait est le signe réconfortant que la voie est finalement libre. Après cette longue nuit à feindre un attachement quelconque avec ce demi-démon associé à une firme à la réputation peu glorieuse - mais le plaisir était sincère, je dois l'avouer -, je peux enfin récolter le fruit de mon dur labeur. Je glisse hors des draps satinés, nue comme un vers, et arpente la chambre malmenée par nos ébats insatiables. Sur la pointe des pieds, j'atteins la table près de la fenêtre où une mallette noire et verrouillée y est déposée, ne se doutant absolument pas de mes intentions malsaines. Mon oreille se tend toujours vers la salle de bain avoisinante à la chambre où la douche coule toujours et où mon amant d'un soir roucoule joyeusement. Je saisis l'attaché-case et y colle mon oreille afin d'entendre le mécanisme alors que je tourne aléatoirement les roulettes qui me permettront de libérer son contenu. Après une ou deux minutes de concentration, j'entends le déclic qui m'emplit d'une excitation familière et toujours aussi enivrante. Un sourire fière illumine mes traits alors que j'ouvre en silence la mallette pour y découvrir son contenu. Mon oeil de lynx capte aussitôt une petite pochette noire de velours banale, mais qui, je me doute, contient un trésor. Du bout des doigts, je saisis la pochette et entreprend de jeter un oeil à l'intérieur, fébrile.

« Tu nous commandes le p'ti-déj' ? »

Sa voix me fait automatiquement sursauter, risquant de lâcher bêtement la précieuse pochette de velours. Je me retourne brusquement, le coeur battant la chamade, pour constater que le demi-démon m'interpelle de sa cabine de douche. Je souffle un bon coup afin de calmer mon palpitant affolé, ayant, pour un instant, cru me faire prendre la main dans le sac. Heureusement, il n'a encore aucune idée de la véritable raison de ma présence dans sa chambre d'hôtel.

« Ma fée des marécages ? »

Le surnom à chier que voilà ! Je grimace face à ce sobriquet plus qu'affreux, ne me gênant guère pour juger ses horribles diaboliques. Beurk.

« Tout de suite, mon elfe des... mers ! »

Mes yeux roulent vers les cieux avant de retourner leur attention vers ma besogne. Ce n'est plus le temps de m'attarder, j'entreprends de refermer délicatement la mallette afin de brouiller les cartes et à retrouver mes vêtements... J'enfile rapidement et toujours dans la plus grande discrétion cette petite robe moulante qui a charmé cet hybride et enfouis mes sous-vêtements dans mon sac à main. Je porte mes prunelles scintillantes une dernière fois sur cette petite pochette et y vois que des billets de francs tournoyer autour. J'entends le pommeau de la douche tourner, l'eau cesser de couler et mon coeur cesse de battre. Je fourre l'objet de ma convoitise dans mon sac, attrape mes escarpins et me faufile hors de la chambre avant de quitter prestement les lieux. La meilleure d'entre tous ? Bah oui, c'est moi. Surpris ?

* * * * *

Des souliers rouges flamboyants se déposent sur le bitume avant de laisser entrevoir de longue jambes et plus haut, une robe noire classique qui dévoile sans gêne les formes invitantes de la silhouette féminine. À mon bras, un sac hors de prix y est accroché, mais personne ne se doute de son contenu. Personne ne se doute de sa véritable valeur. Le menton bien haut, je fais claquer mes escarpins sur le trottoir avant de rejoindre les grandes portes menant à l'intérieur de la gare. Mes boucles blondes tressautent sur mes épaules au rythme de chacun de mes pas, attirant certains regards sur mon passage.

Pourquoi autant de voyance ? Pourquoi attirer les regards sur soi alors que je suis sur le point de réaliser une transaction des plus illégales et surtout des plus confidentielles ? Parce que l'illégalité sans risque, ça n'a rien d'amusant, non ? Bon, ok, la raison réside plutôt en cette fameuse personne pour laquelle j'ai dérobé cet objet ensorcelé. Je suis supposée rencontrer ce démon dans une ruelle sombre, dépourvue de toute population et de protection ? No way. Si je dois effectuer une transaction avec cette bête tout droit sortie des enfers, je veux quand même avoir un minimum de contrôle et de protection. Enfin, vous avez vu tous ces agents de sécurité qui rôdent dans cette gare ? Tous ces trains qui vont et viennent à toutes heures de la journée ? Bah, voilà ma porte de sortie en cas de besoin. Certes, mon boulot comporte des aspects... dangereux, mais ce n'est pas une raison pour me mettre dans le pétrin. Je suis peut-être froussarde et méfiante, mais loin d'être sotte.

Je me faufile entre la foule animée malgré l'heure de plus en plus tardive, direction ce petit café typiquement parisien non loin des affiches annonçant les arrivés et départs. Nonchalante, je m'installe à une table, croisant mes longues jambes sous la table et déposant mon sac à main sur mes cuisses. Première arrivé ? Je dois dire que c'est peu fréquent comme habitude, moi qui aime tant me faire attendre et effectuer une entré marquée. Mais soit, le petit butin que je m'apprête à acquérir m'emballe au point de changer mes certaines manies ! Histoire de me distraire en attendant mon client, je saisis le journal déposé sur la table et entreprend de le feuilleter d'un oeil distrait, sans vraiment lire les mots qui défilent devant mes yeux.


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MessageSujet: Re: stripped down to the bone. (léandre)   stripped down to the bone. (léandre) Time-m10Dim 19 Juin - 19:14

Stripped down to the bone

        Feat. Tristen & Léandre  


Début de soirée dans le dixième arrondissement, les rues parisiennes sont surchargées de jeunes gens portant des tenues amples et colorées naviguant dans des environnements tout aussi colorés qu’eux. Casquette à l’envers, walkman en poche, du rap dans les oreilles, dès qu’une place le permet, des attroupements ont lieu autour de quelques danseurs qui sur du son hip hop s’agitent et tournoient. Des hurlements, des éclats de rire, retentissent dans la nuit naissante. Comme toute les gares, celle du Nord attire une population hétéroclite et populaire, l’est parisien l’est par essence, est ce quartier est rempli d’une population bigarrée. Les immeubles, les murs délaissés sont vite envahis de tags colorés. La police tente bon gré mal gré de ramener le calme, de reprendre le contrôle, en vain. C’est dans cet environnement urbain peu rassurant que l’échange doit avoir lieu, à la terrasse d’un café.

Le démon est ici depuis suffisamment longtemps pour savoir que les parisiens font quasiment tout à la terrasse d’un café. Ils y prennent quasiment tous leurs repars, y rencontrent leurs amis comme leurs collègues, y concluent des affaires, s’arrange des rendez-vous, mais y voient aussi leurs maîtresses, leurs amants. Et dans ce quartier, non loin de Pigalle, les époux volages sont quasi aussi nombreux que les pickpockets.

Il y a toujours des voleurs pour vous faire les poches spécialement auprès des touristes. Léandre n’y a pas échappé. Certes, c’est un touriste un peu spécial, mais pour un jeune des cités peu importe la provenance de leur cible tant qu’elle a de la maille sur elle. Les poches vides, Léandre s’est avéré une bien mauvaise victime. Il eut tôt fait de leur faire passer l’envie de recommencer. S’ils n’avaient été des voleurs, il les aurait aussitôt tué. Mais c’était de la pure racaille, et qui d’autre aurait pu lui fournir les précieux renseignements dont il avait besoin ? La racaille connaît les rues de la cité comme personne, ainsi que qui fait quoi question marché noir.

C’était d’eux qu’il avait tiré ses renseignements, d’eux encore qu’il avait trouvé comment se faire un peu de thune. En somme, il leur devait une fière chandelle. Aussi se sentait-il à l’aise dans ce quartier qui rendait malade tout bourgeois ne sortant jamais de chez lui. Il trouva l’adresse aisément. Ce qui ne l’empêcha pas d’arriver en retard.

Il avait tenté de subtiliser la somme requise pour la transaction mais avait connu quelques difficultés. Sa victime n’était pas si riche que cela, et dans la maison bourgeoise qu’il avait cambriolé ne se trouvait qu’une petite somme planquée dans un coffre qu’il avait dû fracturer à force de taper dessus. Qui a dit que les démons étaient subtils ? Léandre ne l’était pas, sinon il ne serait pas là.

Par conséquent, il arriva au rendez-vous légèrement essoufflé, dans la tenue sombre qu’il portait au moment du vol, sombre mais ample comme la mode l’exigeait, ce qui le faisait paraître encore plus maigrichon qu’il ne l’était, et avait le don de l’agacer au plus haut point. Dans sa dimension, il était déjà considéré comme trop maigre pour un démon, mais le phénomène semblait amplifié ici.

« Bonsoir, » fit-il en arrivant, surpris de voir une femme vêtue de manière élégante et assez voyante. On aurait dit une bourgeoise sortant de son quartier huppé. Pourtant, il devait rencontrer ce soir une revendeuse d’artéfact des plus connues de la place de Paris. Habitué aux petits voleurs, il pensait trouver quelqu’un de discret, et c’était tout le contraire. Cela se senti dans son regard.

Bien sûr, elle était humaine. Ce qui lui vaudrait tout le mépris et la défiance possible de la part du démon qui pensait que l’espèce humaine était née pour assouvir les penchants violents et libidineux des démons. Il détestait cette dimension car les humains y régnaient en maître. Qu’importait que les démons, vampires et sorciers soient plus puissants, dans les faits, ils se terraient et se cachaient des humains. Ce qui semblait contre nature pour Léandre qui venait d’une dimension où les humains étaient du bétail, de la chair à canon, plus précisément, de la chair à torture et supplice en tout genre.

« Avez-vous l’objet ? » demanda-t-il de but en blanc sans une once de recherche de politesse ou d’une quelconque forme de respect. Le démon haïssait les humains de ce monde et le montrait par son mépris évident mais surtout par une envie de les fuir le plus possible. Il ne savait comment s’y prendre avec eux. Jamais il ne lui serait venu à l’idée de parler à un humain avant d’atterrir ici. Et maintenant, il devait composer avec eux. Et ils étaient des milliards dans cette dimension.



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