deborah + the air around me still feels like a cage

Deborah on la voit comme la fille calme et douce, celle qui a les mots réconfortants, les gestes apaisants. Ce n'est pas tout faux, mais on ignore la colère qui l'habite, qui bouillonne sans cesse dans sa poitrine. Elle la ravale inlassablement, l'emprisonne dans ses poings qu'elle serre aussi fort qu'elle le peut. (+) Deborah c'est la mélancolie, le mystère, une énigme qu'on a envie de comprendre. Mais c'est aussi la manipulation instinctive afin de se protéger, cacher son passé, sa malédiction. (+) Deborah c'est une louve depuis deux ans, une malédiction qu'elle tente d'accepter, de dompter. Elle garde espoir qu'un jour l'animal en elle ne soit plus aussi sauvage. (+) Deborah c'est la solitude qu'elle tente de tromper parfois, sans jamais s'attacher, de peur de faire souffrir, pire, de tuer. (+) Deborah c'est l'émerveillement telle une enfant face à une œuvre d'art, un coucher de soleil, ou le rire d'un enfant. (+) Deborah c'est la gourmandise, l'envie de bonbons, de glaces à des heures impossibles. C'est aussi trois fois trop de sucre dans son thé vert chaque matin. (+) Deborah on la voit souvent sourire, comme si c'était sa façon à elle d'affronter le monde. On l'entend parfois rire, mais jamais chanter. Chanter elle ne le fait que chez elle. (+) Deborah elle aime Paris, ses rues, ses monuments, s'y perdre depuis un an qu'elle habite la capitale française. D'ailleurs son accent italien est toujours très prononcé, et elle espère bien ne jamais le perdre.